Article principal : Guide de poche de l'Empire, Première édition
Guide de poche de l'Empire, Première édition: Cydodiil est le deuxième chapitre du guide de poche de l'Empire, Première édition, manuel américain du jeu The Elder Scrolls Adventures: Redguard, traduit par la communauté francophone.
Description[]
Il s'agit de la partie détaillant la contrée de Cyrodiil d'un guide historique et géographique du continent de Tamriel, publié par la Société Géographique Impériale en 2E 864. L'exemplaire ici présenté a été annoté par un Altmer nommé "YR", membre du Thalmor et enrichie par le travail de Michael Kirkbride.
Contenu[]
Ordre Alessien[]Cette religion monothéiste jadis populaire n'est plus aujourd'hui que le vestige de sa foi passée. Elle émergea dans la jungle côtière désormais nommée Ouest Colovien, où un prophète du nom de Marukh, qui avait parlé à l'"Illuminée", Sainte Alessia, avait commencé à remettre en question la légitimité du règne des Elfes. Ces convictions conduisirent à un Dieu Unique de plus en plus abstrait et méconnaissable. Les Alessiens furent assez sages pour réaliser qu'ils devaient incorporer d'anciens éléments polythéistes dans leur nouvelle religion pour qu'elle soit mieux acceptée. Les aspects divins vénérés par les différents humains et Aldmers sont reconnaissables dans la myriade de saints et d'esprits du canon Alessien naissant. Il ne fallut guère de temps pour que l'Ordre domine toutes les autres religions de Tamriel, et son pouvoir atteignit des proportions stupéfiantes. Près d'un tiers de la Première Ere passa sous leur domination théocratique. Lorsque son sacerdoce devint trop étendu pour se supporter lui-même, l'Ordre commença à s'entredéchirer. Avec la séparation des terres de l'Ouest de Cyrodiil de l'Empire, trop d'argent et de territoire avaient été perdus. La Guerre de la Vertu éclata, et l'Ordre qui avait presque gouverné le monde se défit de lui-même en dix ans. |
Cyrodiil, Empire du Dragon, Cœur Etoilé de Nirn et Siège des Rois... Si l'histoire des Nordiques est celle des humains de Tamriel, Cyrodiil est le trône d'où ils choisiront leur destin. C'est la plus grande région du continent et consiste surtout en une jungle interminable. Son centre, la régions herbeuses de la Vallée du Nibenay, est encerclée par une forêt tropicale équatoriale et est parsemé de rivières. En longeant ces rivières en direction du sud, cela devient davantage subtropical, jusqu'à ce que les terres finissent par céder le pas aux marais d'Argonie et aux eaux calmes de la Baie de Topal. Le terrain s'élève petit à petit vers l'ouest et abruptement vers le nord. Entre la côte ouest et la vallée centrale se trouvent toutes sortes d'arbres à feuilles caduques et de palétuviers, qui deviennent de plus en plus clairsemés au fur et à mesure qu'on se rapproche de l'océan. La côte ouest est une zone semi-aride, et de la frontière entre Rihad et Anvil aux villages de Val-boisé les plus au nord les feux de forêts sont fréquents en été. À l'ouest se trouvent quelques routes principales, des cours d'eau au nord, et même une trouée dans les monts Vélothis mais la majeure partie de Cyrodiil est une société basée sur les rivières et entourée par la jungle.
L'histoire de Cyrodiil débuta vraiment en pleine Réforme Alessienne (voir ci-contre L'Ordre Alessien), quand la civilisation et la culture permirent à cette région d'émerger en tant que pouvoir Tamrielique perceptible. Sa culture et sa force militaire étaient centrées sur la Vallée du Nibenay sacrée, une étendue herbeuse avec un vaste lac en son coeur. Quelques petits îlots émergeaient de ce lac, et la capitale s'y étendit, parsemée de ponts et de gondoles. Des fleuves reliaient la Cité-état à la fois à ses terres fertiles externes et aux ports alliés continentaux de Bordeciel et de Pellitine. Le riz et les textiles constituaient ses principales exportations, auxquels s'ajoutaient des biens plus ésotériques tels que des armures de cuir, du sucre de lune et des soies-des-ancêtres. La petitesse du théâtre que constituait Cyrodiil et les fréquentes périodes de tyrannie elfique, firent de son unification un processus lent et souvent interrompu. Au plus fort de l'influence Alessienne, ses terres à l'ouest jouisaient d'une certaine autonomie en tant qu'États Coloviens, démarcation encore visible de nos jours aux yeux des étrangers à l'Empire ; par bien des côtés, Cyrodiil a deux visages, l'Est et l'Ouest, et toute discussion concernant l'histoire sociale qui s'ensuivit doit d'abord être modéré par un résumé de cette divergence précoce.
Traditionnellement, l'Est est considéré comme l'âme de la région : magnanime, tolérant et administratif. C'est dans la forêt tropicale de la Vallée de Nibenay que les tribus Cyro-Nordiques originelles, les Nibenays, acquirent une confiance en eux qui les sépara culturellement et économiquement de Bordeciel. Les harcèlements elfiques du Premier Empire donnèrent naissance à une troupe de soutien d'élite au sein de l'armée de la Vallée, les mages de guerre. (Nos vieux élèves oublient jusqu'à leur identité). Avant que les Doctrines Alessiennes se diffusent dans le nord, le long des routes commerciales fluviales, ces mages étaient devenus l'aristocratie régnante. Ils furent rapidement supplantés par le sacerdoce Alessien, dont la religion inexplicablement charismatique gagna les faveurs de la classe populaire. Le panthéon Nordique traditionnel des Huit Divins fut remplacé par une vénération baroque de l'esprit des ancêtres et de dieux animaux, pratiques encouragées par les mutables-mais-monothéistes doctrines du culte Alessien. Les doctrines finirent par codifier presque tous les aspects de la culture orientale. Les restrictions concernant la consommation de certains types de viande, couplées aux préceptes des cultes animaux qui s'épanouissaient, rendirent rapidement l'agriculture et l'élevage quasiment impossibles. Ainsi, nombre de Cyrodiils orientaux durent devenir marchands, ce qui, avec le temps, permit à la Vallée de Nibenay de devenir la cité-état la plus riche de la région. Cependant, sous la domination Alessienne, quelle que soit la richesse de la classe marchande, elle resta toujours citoyenne, et la dîme qu'il lui fallait verser au sacerdoce rappelait constamment qui étaient les véritables maîtres de l'état.
Le Second Empire[]Le Second Empire est divisé en deux périodes: la dynastie Reman et les Potentats akavirois. Comme mentionné dans le texte, après que le raid Akavirois eut été défait, Reman recruta nombre d’entre eux à son service. Les descendants cyrodiiliens maintenaient traditionnellement une Garde Akaviroise, et le conseiller suprême de l’Empereur, le Potentat, était généralement d’origine Akaviroise. Les autres esclaves Akavirois jouèrent un rôle majeur dans l’établissement des structures administratives du Second Empire ainsi que dans la formation des troupes. Les Légions Impériales restructurées, qui apprirent des mesures sans précédent de cohérence, logistique et discipline des Akavirois, commencèrent à facilement submerger les autres armées régionales ; bientôt chaque région de Tamriel appartenait à Cyrodiil à l’exception de Morrowind. Après l’assassinat du dernier héritier de Reman par la Morag Tong des Elfes Noirs durant la désastreuse Guerre de Quatre-Vingts Ans, le contrôle de l’Empire revint au Potentat Akavirois. Ils ont laissé une marque visible sur l’Empire d’aujourd’hui. L’artisanat d’exception des dai-katanas et des armures d'écailles de dragon provenait d’Akavir, comme les bannières et les tenues militaires des troupes de choc des Septims, les Lames. Les Dragons Rouges qui sont venus à représenter l’Empire et la Cité Impériale étaient à l’origine les montures de guerre Akaviroises. Les patronymes Akavirois sont de rares et précieuses possessions des citoyens Cyrodiiliens d’aujourd’hui, et il y a des traces du faciès Akavirois dans de nombreuses éminentes familles cyrodiiliques. Certaines colonies de "vrais Akavirois" existent encore dans l’Empire et ses régions frontalières, mais ils se sont nommés ainsi seulement pour leurs coutumes que pour la pureté de leur sang. |
L'Ouest est estimé comme étant la main de fer de Cyrodiil : ferme, inébranlable, et toujours vigilante. Les Cyro-Nordiques qui le fondèrent délaissèrent la fertile Vallée de Nibenay il y a longtemps, déterminés à conquérir la frontière. Leur férocité primitive était peu encline à la magie ou le besoin d'industries, leur préférant les engagements sanglants et le pillage. Une fois conquises les villes portuaires nédiques de la Côte Stridente, les Occidentaux s'embarquèrent à la conquête de la mer. Leurs premiers voyages les menèrent jusqu'à la Baie d'Iliaque et le Cap du Chenal Bleu, dont ils attaquèrent les ports chaque année jusqu'à l'arrivée des navires Yokudans alors supérieurs, aux environs de 1E 810. A l'époque de la Réforme Alessienne, les Occidentaux étaient clairement en position, tant géographiquement que socialement, de résister à ses doctrines. Martelfell, son état frontalier nord, était alors protégé par son propre ordre vengeur sacré, les Ra-Gada, dont la ferme intolérance envers les étrangers a protégé l'ouest de Cyrodiil de l'église Alessienne. Ainsi le panthéon des Huit Divins survécut-il en Cyrodiil occidentale et ses relations avec l'est Alessien grandissant devinrent-elles tendues. Finalement, l'ouest s'isola de l'hégémonie théocratique de la Vallée de Nibenay, établissant un gouvernement autonome, les Etats Coloviens.
Les choses continuèrent dans cette veine jusqu’à la Peste Thrassienne de 1E 2200 (voir "Les Régions Sauvages-Thrace"), qui a décimé plus de la moitié de la population de Tamriel, particulièrement les côtes occidentales les plus proches de Thrace. Après que Bendu Olo, le roi colovien d’Anvil, eut conduit la Marine de Tous les Drapeaux à la victoire contre le peuple limace de Thrace, la gloire du peuple Cyrodiilique fut connue dans le monde entier. Les états Coloviens commencèrent à éclipser les états plus riche, plus peuplés de l’est, ce qui conduisit à la Guerre de la Vertu qui mit fin à la domination Alessienne.
Le contrôle de la Vallée du Nibenay revint à une oligarchie marchande qui était encore beaucoup trop obscure pour les goûts occidentaux pour permettre une réunification de Cyrodiil. Quatre cents ans allaient s’écouler avant que cela n’arrive, quand Reman I, un autre fier fils de l’ouest, rallie l’armée de la Vallée pour se battre contre l’invasion Akaviroise de 1E 2703. Les forces cyrodiiliques engagèrent les Akavirois dans toutes les régions du nord, provoquant finalement leur reddition au Col Clair de Bordeciel. Avec la fin de la guerre, les cyrodiiliens se sont retrouvés non seulement unis en tant que nation, mais aussi responsable de la protection supplémentaire des royaumes humains du nord au sens large. Quand les Elfes de l’Archipel de l'Automne prirent ombrage de ce qu’ils perçurent comme un nouvel impérialisme humain, Reman fut forcé de leur donner raison. Afin de prévenir une attaque des Elfes (Ha !) sur les royaumes du Nord déjà affaiblis, il a offert l’amnistie à la Horde Akaviroise sur ses possessions si elle servait de noyau à l’Armée du Second Empire des Hommes. La propre dynastie de Reman a duré pendant deux cents ans et, durant cette période, il a conquit tous les royaumes de Tamriel excepté Morrowind. En effet, la Morag Tong des Elfes Noirs a été la fin des héritiers de Reman et la mort du dernier véritable Empereur Cyrodiilique a marqué le début de l’ère commune.
La Chanson de Tiber Septim[]À partir des Odes : "Il est né en Atmora en tant que Talos, 'Couronne des Tempêtes dans la langue des anciens Ehlnofeys, et c'est de cette terre qu'il a navigué. Il passa sa jeunesse en Bordeciel parmi les Nordiques. Là il apprit beaucoup des Langues, de leurs chefs et de leurs techniques de guerre. À 20 ans, il dirigea l'invasion du Vieil Hrol'dan, le reprenant des hommes-sorcières de Hauteroche et de leurs parents. "Bientôt les Barbes Grises firent savoir qu'ils étaient inquiets. Déjà des tempêtes se formèrent à partir de leur murmures. Les Barbes Grises allaient parler. Les villages environnants furent abandonnés alors que les gens fuyaient le souffle à venir. "Les villageois enjoignirent Talos à rebrousser chemin car il marchait vers la montagne où habitaient les Barbes Grises. "Il entra à l'intérieur et le voyant ils retirèrent leurs baillons. Quand ils dirent son nom le monde trembla. "Les Langues de Bordeciel dirent au fils d'Atmora qu'il devait gouverner Tamriel et qu'il devait aller au sud pour se faire. "Et c'est vrai que Talos alla en Cyrodiil peu de temps après la bataille du Vieil Hrol'dan. "Et il est vrai qu'un grande tempête précéda son arrivé. (Il est certain que cette histoire de la conquête de Cyrodiil par Talos grâce à son utilisation de sa voix n'est pas littéralement exacte -- ce genre de thu'ul est désormais interdit. Le tout est évidemment une référence poétique, conçue pour satisfaire la soif de sang et de magie des humains. Ce jeune mythe est peut-être inspiré par la réputation de Talos, attestée même par ses plus grands détracteurs, ce qui lui a permit de ruser et négocier son chemin jusqu'à la capitale - dont il ne disposait ni de l'armée ni des fonds pour la conquérir par la force.) |
L'Empire cyrodiilien resta pendant encore quatre cents ans sous les auspices des Potentats Akavirois (voir bloc, "Le Second Empire"), tomba et souffrit un nombre similaire d'années d'insurrections, de complots et de perte de pouvoir connues sous le nom d'Interrègne. Pourtant, les restes de l'Empire refusèrent de mourir, même si l'Est et l'Ouest était devenu fragmentés au-delà de toute mesure. Un petit roi des Etats Coloviens, Cuhlecain, est arrivé au pouvoir et nomma un Atmoran en tant que général de ses Légions. Le Général Talos étudia en Bordeciel et utilisait le "thu'um". Il pouvait mettre des armées en déroute avec son cri de guerre et renverser les hommes en criant moins fort. Un an plus tard, plus de la moitié de l'Empire était régénéré et consolidé, et Cuhlecain jugea bon de se déplacer vers la Vallée du Nibenay, capturer la capitale et se proclamer Empereur. À ce moment, Hauteroche et Bordeciel, qui s'opposaient fermement à un retour de la domination cyrodiilienne, rassemblèrent leurs armées pour une invasion conjointe de la Colovie occidentale. Talos les rencontra sur le champ de bataille de Sancre Tor. Les Nordiques qui étaient venus estropier l'Empire rejoignirent rapidement les forces du Général, car quand ils ont entendu son "thu'um" ils réalisèrent qu'il était le Fils de Bordeciel et l'Héritier de l'Empire des Hommes. Les Brétons furent renvoyés en Hauteroche avec des histoires sur le nouveau Général de Cuhlecain, où ils décidèrent de combattre la sorcellerie de l'Empereur par la leur. En 2E 854, une lame noire de la Crevasse occidentale s'infiltra dans le Palais Impérial du Nibenay. Là, l'homme-sorcière assassina l'Empereur, mis le feu au palais et trancha la gorge du Général Talos. "Mais des ruines fumantes il sortit, une main sur son cou et avec la couronne de Cuhlecain dans l'autre. Les légions pleurèrent à sa vue. Sa magie du Nord l'avait sauvé mais la voix qui les avait amenés serait plus silencieuse à partir de cette nuit. Ses mots ne pouvaient plus mettre en déroute des armées d'un rugissement mais il pouvait encore commander d'un murmure. Il prit un nom cyrodiilien, Tiber Septim (même ces humains qui prennent Talos pour un traître, un parjure et un scélérat rendent hommage à son habilité à parvenir à ses fins sans recourir à la guerre), et le Nom Nordique de Roi, Ysmir, le Dragon du Nord. Et avec ces noms il prit la Couronne de Diamant Rouge des Cyrodiils, et devient leur véritable Empereur. " Ainsi naquit le Troisième Empire des Hommes.
Cyrodiil dans le Troisième Empire est la jeune, vitale incarnation de son patrimoine antique. En interne, il a subi une restauration incroyable – la reconstruction des sections en ruines de la Cité Impériale est presque terminée, les routes et cités détruites durant l'Interrègne ont été reconstruites, Est et Ouest sont unifiés pour la première fois depuis quatre siècles. La stabilité et la force actuelles de Cyrodiil n'ont pas été vus depuis la dynastie des Reman; en effet, ils sont nés dans des circonstances similaires – un Occidental gagnant un trône Oriental, les forgeant tous les deux dans le grand pouvoir de Tamriel. Et maintenant, en seulement vingt ans, Tiber Septim a obtenu l'autorité Impériale en Hauteroche, Bordeciel et Martelfell. Chaque région humaine s'élève avec lui contre les Elfes (En réalité, une déclaration douteuse). L'Empereur a gracieusement attribué son succès à son peuple, les Coloviens et les Nibenais, dont nous allons maintenant traiter les cultures dans leurs incarnations actuelles.
Les Coloviens possèdent encore aujourd'hui l'esprit pionnier de leurs ancêtres. Ils sont peu compliqués, autosuffisants, amicaux et loyaux les uns envers les autres. Chaque fois que l'Est tremble à cause de la faiblesse d'un chef, les Coloviens se replient sur eux-mêmes, croyant toujours qu'ils conservent l'esprit national en sécurité jusqu'à ce que la tempête soit passée. Ils réalisent que la Vallée du Nibenay est le cœur de l'Empire et le centre culturel de sa civilisation, mais c'est un centre fragile qui ne peut être maintenu en cohésion que par la force de caractère de son Empereur. Quand il vacille, les Coloviens aussi. Mais quand il est puissant, comme Tiber Septim, ils sont ses légions. Aujourd'hui les cyrodiiliens de l'Ouest constituent la majorité des soldats de l'Armée du Rubis. La noblesse Colovienne, tous officiers des Légions Impériales ou de la Marine Occidentale, ne s'adonne pas aux dépenses raffinées que l'on peut voir dans la capitale. Ils préfèrent les uniformes immaculés et les austères tentures standards accrochées aux plafonds de leurs sévères forteresses escarpées; à ce jour, ils sont un peu perplexe (l'auteur est curieusement partisan de l'Ouest – un scribe Colovien, peut-être ?) quand ils doivent visiter la violente agression de couleur qu'est le Palais de l'Empereur.
Une observation: les Coloviens se sentent supérieur aux Nibeniens en tant que peuple, car, puisque l'Est est le "cœur" de l'Empire, les Occidentaux sont souvent négligés en Cyrodiil – Même si le trône est continuellement occupé par les Rois de l'Ouest, les Nibeniens les assimilent rapidement dans leur rang.
En revanche, les gens de l'est de Cyrodiil apprécient les costumes aux couleurs criardes, les tapisseries bizarres, les tatouages, les marques au fer et les cérémonies élaborées. Plus proches de la source de la civilisation, ils sont plus versés dans la philosophie et l'évolution des anciennes traditions. Les Nibeniens trouvent le numineux dans tout ce qui les entoure, et leurs différents cultes sont trop nombreux pour être cités (les plus connus sont le Culte de la Phalène Ancestrale, le Culte de Tiber Septim et le Culte de l'Empereur Zéro). Pour les Coloviens, le culte des ancêtres et les coutumes ésotériques orientales peuvent souvent être bizarres. Le motif du dragon Akavirois se retrouve dans tous les quartiers, des grands ponts à minarets de la Cité Impériale aux esquifs de papier hako que les villageois utilisent pour offrir leurs morts à la rivière. Des milliers de travailleurs sillonnent les rizières après les inondations ou élaguent le feuillage de la jungle environnante à l'entre-saison. Au dessus d'eux se trouvent la noblesse marchande, les prêtres des temples et les dirigeants des cultes, et la vieille aristocratie des mages de guerre. L'Empereur veille sur eux du haut des tours de la Cité Impériale, comme un dragon tournoyant en l'air.
Lieux à visiter :[]
Le Culte de l'Empereur Zéro[]Ce culte, débuté par Tiber Septim lui-même, été créé en l'honneur de Cuhlecain, l'Empereur Zéro. Bien que Cuhlecain n'a pas techniquement recapturé toutes les possessions de Cyrodiil en son temps, il est digne d'adoration pour la sagesse dont il a fait preuve en choisissant Talos comme Général, et la bravoure dont il a fait preuve en recapturant la Cité Impériale, deux événements qui ont été déterminants dans le rétablissement de la gloire du Nouvel Empire Cyrodiilien. Nous devons donc nous souvenir de lui dans nos prières. Les mages topiaires ont commencé à façonner son aspect dans les jardins du Palais, où dans le futur Cuhlecain pourra partager ses idées avec Tiber Septim de la même manière que le reste des têtes bénies des haies de la Route Verte de l'Empereur. |
La célèbre déclaration de Refayj, "il n'y a qu'une seule cité dans la Province Impériale, --" peut toucher les citoyens de l'ouest Colovien comme étant légèrement insultante, jusqu'à ce qu'ils entendent le reste de la remarque, qui se poursuit, "-- une seule cité en Tamriel, une seule cité dans le Monde; et cette cité, mes frères, est la cité des Cyrodiils." De la rive, il est difficile de dire ce qu'est la cité et ce qu'est le Palais, car tout surgit des îles du lac jusqu'au ciel en une étendue d'or. Tous les quartiers reposent sur les précieux ponts qui relient les îles entre elles. Des gondoles et des voiliers de rivières naviguent le long des avenues d'eau des niveaux inférieurs inondés. Les prêtres Phalènes marchent dans un nuage d'ancêtres; les Gardes tiennent des daikatanas exceptionnellement longs croisés aux intersections, ornés de rubans et de drapeaux du dragon; et les légionnaires Occidentaux nouvellement arrivés suent dans l'air humide. L'embouchure de la rivière est tachée du rouge des ordures tinmi de la rive, et la peau des dragons des rivières rouille dans ces eaux. De l'autre coté du lac, la Cité Impériale continue, se fondant dans les villages du Sud de la rivière rouge et les ruines laissées par l'Interrègne.
Le Palais de l'Empereur est une couronne de rayons de soleil, entourée de ses jardins magiques. Une allée du jardin est connue sous le nom de Route Verte de l'Empereur, des topiaires des têtes des Empereurs passés ont été façonnées par la sorcellerie et peuvent parler. Quand l'un d'eux doit aviser Tiber Septim, les oiseaux sont attirés par la tête végétale, utilisant leurs chants comme sa voix et les déplaçant dans ses branches pour les expressions nécessaires.
Bien sûr, aucune mention de la Cité Aldmeri sur laquelle la capitale a été construite - ou les crimes perpétrés à l'époque précédente...
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Préface • Prologue • Bordeciel • Cyrodiil • Hauteroche • Martelfell • Domaine Aldméri • Elsweyr • Morrowind • Régions sauvages |