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La Reine-Louve, Livre III est un livre présent dans :
Il appartient à la série de livres La Reine-Louve composée de 8 volumes.
Effets[]
- Augmente d'un point la compétence illusion dans The Elder Scrolls III: Morrowind.
- Augmente d'un point la compétence illusion dans The Elder Scrolls IV: Oblivion.
Localisations[]
Skyrim[]
- Fortdhiver,
- Académie de Fortdhiver, l'Arcaneum, vendu par Urag gro-Shub.
- Solitude,
- Breuvages d'Angeline, sur une étagère dans un chambre à l'étage.
- Académie des Bardes
- Palais Bleu
- Maison de Bryling, sur une étagère au premier étage.
- Mornefort, donjon, sur une étagère près de l'entrée.
- Maison d'Erikur, sur une étagère à l'étage.
- Archerie, dans la salle avec le livre de compte.
- Nécropole
- Friperie Fantaisie
- Temple des Divins, dans le sous-sol.
- Quartier général du Thalmor, sur une étagère dans la première salle.
- Maison de Vittoria Vici, sur une étagère.
- Le Ragnard pervers
- Dent de Faldar, sur une table dans au milieu des cages de loups.
- Faillaise, Prison de Faillaise, sur une étagère.
- Vendeaume, Palais des rois, baraquement, sur une étagère.
- Écuries de Vendeaume
Oblivion[]
- Bruma, Guilde des Mages
Morrowind[]
- Sanit, sur l'autel.
- Cité de Vivec, quartier telvanni, Ensorceleur telvanni
Tomes[]
Tomes précédents[]
Tomes suivants[]
- La Reine-Louve, Livre IV
- La Reine-Louve, Livre V
- La Reine-Louve, Livre VI
- La Reine-Louve, Livre VII
- La Reine-Louve, Livre VIII
Contenu[]
De la plume de Montocaï, sage du premier siècle de l'ère Troisième
3E 98[]
L'empereur Pélagius Septim II mourut quelques semaines avant la fin de l'année, le 15 soirétoile, durant les festivités de la Prière du Vent du Nord, ce qui fut aussitôt considéré comme un mauvais signe pour la pérennité de l'empire. Les dix-sept années de règne de Pélagius avaient été extrêmement difficiles. Afin de renflouer ses caisses, il avait renvoyé les membres du Conseil des Anciens avant de les obliger à racheter leur poste au prix fort. Ce faisant, les conseillers les moins fortunés avaient été perdus pour l'Empire, et beaucoup prétendirent par la suite que Pélagius avait, en fait, été empoisonné par un conseiller en quête de vengeance.
Les enfants de l'empereur vinrent au palais pour assister à ses funérailles et au couronnement de son successeur. Son plus jeune fils, le prince Magnus, qui n'était âgé que de 19 ans, arriva d'Almalexia, où il tenait le poste de conseiller du roi. Le prince Céphorus, 21 ans, vint quant à lui de Gilane avec son épouse rougegarde, la reine Bianki. Enfin, le prince Antiochus, 43 ans et héritier pressenti, se trouvait déjà aux côtés de son père dans la cité impériale. La dernière arrivée fut Potéma, surnommée Reine-louve de Solitude. Belle et radieuse du haut de ses 30 ans, elle s'était fait accompagner d'une suite fastueuse, comprenant son époux, le vieillissant roi Mantiarco, et son fils d'un an, Uriel.
Tout le monde s'attendait à voir Antiochus monter sur le trône, mais nul ne savait comment réagirait la Reine-louve.
3E 99[]
"Le seigneur Vhökken a fait amener plusieurs hommes aux quartiers de votre soeur chaque nuit de la semaine, rapporta le maître-espion. Si son époux l'apprenait, peut-être que..."
"Ma soeur est une fidèle dévouée des dieux conquérants Reman et Talos, pas de Dibella, déesse de l'amour. Si elle reçoit ces hommes, c'est pour comploter, pas pour organiser des orgies. Je suis sûr que j'ai dû coucher avec davantage d'hommes qu'elle, plaisanta Antiochus avant de retrouver tout son sérieux. Je sais que c'est par sa faute que le Conseil a décidé de retarder mon accession au pouvoir. Six semaines, et tout cela parce que les conseillers prétendent avoir besoin de mettre les registres à jour en prévision du couronnement. Je suis l'empereur ! Qu'on me remette la couronne et au Néant les formalités !"
"Votre soeur n'est certes pas votre amie, Majesté, mais d'autres facteurs entrent en jeu. N'oubliez pas la façon dont votre père a traité le Conseil. Ce sont ses membres qui ont besoin d'être convaincus... par la manière forte, si besoin, ajouta le maître-espion tout en caressant le manche de sa dague."
"D'accord. Faites ce qui doit être fait, mais gardez aussi cette maudite Reine-louve à l'oeil. Vous savez où me trouver."
"La Chatte et le Gobelin, comme à chaque fredas de la semaine."
Cette nuit-là, le maître-espion nota dans son rapport que la reine Potéma ne reçut aucune visite, car elle dînait au Palais bleu en compagnie de sa mère, l'impératrice douairière Quintilla. Il faisait chaud pour une soirée d'hiver et le ciel était étonnamment dégagé après le mauvais temps de la journée. Le sol gorgé de pluie ne pouvait plus en absorber davantage, à tel point que le jardin semblait recouvert d'eau. Les deux femmes prirent un verre de vin en terrasse."
"J'ai la nette impression que tu es en train d'essayer de saboter l'accession au trône de ton demi-frère, dit soudain Quintilla. Se tournant vers elle, Potéma constata une fois encore que le passage des ans n'avait pas uniquement ridé le visage de sa mère : il semblait lui avoir fait perdre teint et substance."
"C'est faux, protesta-t-elle. Mais cela vous dérangerait-il vraiment si c'était vrai ?"
"Antiochus n'est pas mon fils. Il avait onze ans quand j'ai épousé ton père et nous n'avons jamais été proches. Je crois que son statut d'héritier présumé a contrarié son développement. Il est en âge d'avoir une famille et de grands enfants, et pourtant il gaspille son temps en débauche et en fornication. Il ne fera pas un bon empereur, soupira Quintilla en se tournant vers sa fille. Mais il n'est pas bon pour la famille de semer la discorde. Il est aisé de se diviser, mais bien plus difficile de s'unir à nouveau par la suite. Je crains pour l'avenir de l'Empire."
"Que voilà de sombres paroles ! Seriez-vous mourante, mère ?"
"Je sais lire les signes, rétorqua Quintilla avec un rictus ironique. N'oublie pas que j'étais une ensorceleuse de renom à Camlorn. Je mourrai d'ici quelques mois et ton époux me suivra moins d'un an plus tard. Je regrette seulement de ne pas vivre assez longtemps pour voir ton fils Uriel monter sur le trône de Solitude."
"Savez-vous s'il..." Potéma s'interrompit brusquement. Elle ne tenait pas à révéler ses plans trop vite, même à une mourante.
"S'il sera un jour empereur ? Oui, cela aussi, je le sais. Mais ne crains rien, tu connaîtras toi aussi la réponse de ton vivant. Tiens, voilà un cadeau pour lui quand il sera devenu un homme, dit-elle en détachant un collier serti d'une grosse pierre précieuse jaune qu'elle portait autour du cou. C'est une gemme spirituelle, renfermant l'esprit d'un puissant loup-garou que ton père et moi avons vaincu voici trente-six ans. Je l'ai enchantée de sorts de l'école de l'Illusion, afin que son porteur puisse charmer qui il souhaite... un don très important pour un roi."
"Et un empereur, ajouta Potéma en acceptant le bijou. Merci, mère."
Une heure plus tard, alors qu'elle passait à côté des branches obscures des buissons du jardin, elle aperçut une silhouette sombre qui se fondit dans l'ombre à son approche. Elle avait déjà remarqué qu'on la suivait, ce qui n'était guère surprenant à la cour impériale, mais cet homme se trouvait trop près de ses quartiers. Elle attacha prestement le collier autour de son cou.
"Approchez-vous, que je puisse vous voir !"
L'homme qui s'exécuta était petit, d'âge mûr et vêtu d'une tenue en peau de chèvre teinte en noir. Ses pupilles restaient fixes, enchanté qu'il était par le sortilège.
"Pour qui travaillez-vous ? voulut-elle savoir."
"Le prince Antiochus est mon maître, répondit l'autre d'une voix dénuée d'inflexion. Je suis son espion."
Un plan germa dans l'esprit de Potéma. "Le prince se trouve-t-il dans son bureau ?"
"Non, madame."
"Et possédez-vous le moyen d'y entrer ?"
"Oui, madame."
Potéma se fendit d'un large sourire. Elle tenait son demi-frère. "Je vous suis, fit-elle."
Le lendemain matin, l'orage reprit de plus belle. La pluie tombant sans répit sur la toiture résonnait douloureusement sous le crâne d'Antiochus, qui découvrit bien malgré lui que son corps ne supportait plus aussi facilement les nuits de fêtes passées à boire. De fort mauvaise humeur, il donna une bourrade à la servante argonienne partageant sa couche.
"Rends-toi utile et va fermer la fenêtre, geignit-il."
La jeune femme eut à peine le temps de s'exécuter que l'on frappa à la porte. C'était le maître-espion. Souriant au prince, il lui tendit un papier.
"Qu'est-ce que ceci ? demanda Antiochus en plissant les yeux. Je dois encore être saoul, on dirait de l'orque."
"Cela devrait vous être utile, Majesté. Votre soeur désire vous voir."
Antiochus pensa un instant s'habiller et chasser sa compagne d'une nuit, puis se ravisa. "Faites-la entrer, si elle a envie d'être choquée."
Si Potéma fut scandalisée de le voir ainsi, elle ne le montra pas. Parée d'une robe en soie orange et argent, elle entra avec un sourire triomphateur, suivie du colossal seigneur Vhökken.
"Mon cher frère, j'ai parlé avec mère la nuit dernière, et elle m'a donné un excellent conseil. Elle m'a dit qu'il ne fallait pas que je t'affronte en public, pour le bien de notre famille et de notre Empire. C'est pourquoi je suis venue te faire une proposition, conclut-elle en tirant un papier de sa robe."
"Une proposition ? répéta Antiochus en lui rendant son sourire. Voilà qui est amical de ta part."
"Abdique volontairement et je n'aurai pas besoin de montrer cette lettre au Conseil, poursuivit Potéma en lui tendant la feuille. Comme tu peux le voir, elle porte ton sceau et explique que tu savais que ton père n'était pas Pélagius Septim II, mais le maître de cérémonie, Fondoukth. Avant que tu ne nies avoir écrit cela, tu ne pourras rien faire contre les rumeurs, ni contre le fait que les membres du Conseil croiront forcément que ton vieux fou de père était tout à fait capable d'avoir été trompé. Que cette lettre soit authentique ou qu'il s'agisse d'un faux, le scandale qu'elle déclenchera annihilera définitivement tes chances de devenir empereur.
Antiochus était livide de rage. "Ne crains rien, grand-frère, continua Potéma en lui prenant le papier des mains. Je veillerai à ce que tu mènes une existence confortable, avec toutes les catins que ton coeur et tout autre de tes organes pourraient désirer."
Antiochus partit soudain d'un grand éclat de rire et fit un clin d'oeil à son maître-espion. "Je me souviens de cette fois où tu m'avais fait chanter après avoir découvert mes ouvrages érotiques khajiits. C'était il y a près de vingt ans, mais tu as dû remarquer que nous avons de bien meilleures serrures, désormais. Tu as dû être verte de rage en constatant que tes dons ne te permettaient plus d'obtenir ce que tu voulais."
Potéma se contenta de sourire. Cela n'avait pas d'importance. Il était en son pouvoir, désormais.
"Tu as dû charmer mon serviteur ici présent pour entrer dans mon bureau et mettre la main sur mon sceau. Grâce à un sortilège que tu tiens de ta sorcière de mère, peut-être ?"
Potéma souriait toujours. Son frère était plus intelligent qu'elle ne l'aurait cru.
"Mais savais-tu également que les sorts de charme, aussi puissants soient-ils, ne durent qu'un temps ? Bien sûr que non : la magie ne t'a jamais intéressée. Dans ce cas, laisse-moi te dire qu'un salaire extrêmement généreux constitue une bien meilleure motivation pour garder un serviteur à long terme, lui expliqua Antiochus en sortant le papier que le maître-espion lui avait remis avant l'arrivée de sa soeur. Et maintenant, j'ai moi aussi un marché à te proposer."
"Qu'est-ce que ceci ? demanda Potéma en perdant toute envie de sourire."
"Cela a l'air de gribouillages, sauf si l'on sait ce que l'on cherche. À y regarder de plus près, on s'aperçoit que quelqu'un s'est servi de cette feuille pour s'entraîner à copier mon écriture. Pour cela aussi, tu es douée. Je me demande si tu l'as déjà fait dans le passé. Je me suis laissé dire que l'on avait retrouvé une lettre écrite de la main de la première épouse de ton mari qui révélait que son premier fils était un bâtard. Je me demande si ce n'est pas toi qui l'as rédigée, celle-là aussi. À ton avis, qu'en penserait ton époux de roi si je venais à lui montrer la preuve de tes talents ? À l'avenir, chère petite soeur, pense à ne jamais tendre deux fois le même piège."
La Reine-louve secoua violemment la tête. La fureur l'empêchait de parler.
"Donne-moi ton faux et va faire un tour sous la pluie, poursuivit Antiochus. Et quand tu reviendras, oublie tous les autres complots que tu avais en tête pour m'empêcher de monter sur le trône. C'est moi qui monterai sur le trône, Reine-louve. Maintenant, hors de ma vue."
Potéma lui tendit la lettre et sortit. Une fois dans le couloir, elle resta longtemps immobile, comme hypnotisée par le filet d'eau coulant d'une fissure presque invisible dans le mur de marbre.
"D'accord, tu le seras, mon frère, concéda-t-elle. Mais pas pour très longtemps... "
Apparitions[]
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Tout crédit leur revient donc pour les éléments empruntés à leur travail.
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