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Un jeu au dîner est un livre présent dans :
Effets[]
- Augmente d'un point la compétence alchimie dans Morrowind.
- Augmente d'un point la compétence alchimie dans Oblivion.
- Augmente d'un point la compétence alchimie dans Skyrim.
Localisations[]
Skyrim[]
- Rocher de la mégère, à coté d'un levier
- Harmugstahl, derrière une porte verrouillée, sur une étagère
Le Clos :
- Grotte oubliée, derrière la porte dérobée après le mur de puissance (pendant la Fiole Blanche)
- Hydromellerie d'Hydrhonning, sur une table à l'étage
- Vendeaume, Club de la nouvelle Gnisis
Oblivion[]
- Chorrol, Guilde des Mages de Chorrol, dans une petite pièce près d'Angalmo
Morrowind[]
- Ashurnibibi, sanctuaire
- Ashmelech
- Ashirbadon
- Aharnabi
- Cité de Vivec, quartier étranger, Guilde des Mages de Vivec
- Yasammidan, sanctuaire
- Longsanglot, Maison d'Ignatius Flaccus
Contenu[]
Avant-propos de l'éditeur :
L'histoire de cette lettre est presque aussi intéressante et sinistre que le récit qu'elle rapporte. La lettre originale adressée au mystérieux Dhaunayne fut retranscrite et se mit à circuler dans les Terres-Cendres de Vvardenfell il y a quelques mois. Un exemplaire finit par parvenir au palais du prince Hlaalu Helseth, à l'extérieur d'Almalexia. On peut supposer que le prince aurait été furieux en lisant cette lettre, qui critique son Altesse avec une grande malignité, mais la réalité en fut toute autre. Le prince et sa mère, la reine Barenziah, en firent des copies reliées qu'ils envoyèrent à toutes les bibliothèques et librairies de Morrowind.
Le prince et la reine n'ont jamais déclaré officiellement si les faits relatés dans la lettre sont réels ou fictifs. La Maison Drès a publiquement dénoncé cet ouvrage et malgré ce que sous-entend la lettre, aucune personne du nom de Dhaunayne n'a de lien avec la Maison. Nous laissons au lecteur la liberté de se faire sa propre opinion.
- Nerris Gan, éditeur
Contenu de la lettre
Sombre seigneur Dhaunayne,
Vous avez réclamé une description détaillée des événements de la nuit dernière et des raisons qui m'ont poussé à demander une autre affectation à la Maison Dres. J'espère vous avoir bien servi en tant qu'informateur à la cour du prince Helseth, un homme, comme je l'ai indiqué dans mes précédents rapports, pourrait donner des leçons à Molag Bal en matière de complot. Comme vous le savez, j'ai passé presque une année entière à me faire une place au sein de son cercle de conseillers. Il avait besoin d'amis quand il est arrivé à Morrowind et il s'est rapidement entouré d'un groupe composé de moi-même et de quelques autres. Cependant, il ne faisait confiance à aucun de nous, ce qui n'est pas surprenant étant donné sa position précaire dans la société de Morrowind.
Je me permets de vous rappeler que le prince est le fils aîné de Barenziah, qui était autrefois reine de Morrowind et reine du royaume de Refuge à Haute-Roche. À la mort du roi Eadwyre, son mari et le beau-père du prince Helseth, une lutte de pouvoir éclata entre le prince et la fille d'Eadwyre, la princesse Elysana. Bien que l'on ne connaisse pas tous les détails de l'affaire, il est clair qu'Elysana l'emporta. Après son couronnement, elle bannit Helseth et Barenziah. L'autre enfant de cette dernière, Morgia, avait déjà quitté la cour pour se marier et devint reine du royaume de Primeterre dans l'Archipel de l'automne.
C'est seulement l'année dernière que Barenziah et Helseth traversèrent le continent pour revenir à Morrowind. Ils furent bien reçus par l'oncle de Barenziah, notre roi actuel, Hlaalu Athyn Llethan, qui avait hérité du trône après l'abdication de Barenziah, quarante ans plus tôt. Barenziah souligna le fait qu'elle ne souhaitait pas reprendre le trône, désirant simplement se retirer dans son domaine familial. Helseth, comme vous le savez, est demeuré à la cour et nombreux sont ceux qui pensent que même s'il a perdu le trône de Refuge, il compte bien prendre celui de Morrowind à la mort de Llethan.
J'ai tenu Votre Seigneurie Impie informée des agissements du prince, de ses réunions et de ses complots, vous donnant également les noms et les caractéristiques de ses autres conseillers. Comme vous devez vous en souvenir, j'ai souvent soupçonné que je n'étais pas le seul espion à la cour d'Helseth. Je vous ai parlé d'un certain conseiller dunmer qui ressemblait à un homme que j'avais aperçu en compagnie de Tholer Saryoni, le grand chanoine du Temple des Tribuns. Une autre, une jeune Nordique, a visité la forteresse impériale de Balmora. Bien entendu, cela pouvait faire partie des propres plans d'Helseth, mais je ne pouvais en être certain. Je commençais à me croire aussi paranoïaque que le prince quand je me mis à douter de la loyauté du chambellan du prince, Burgess, un Bréton qui était à son service depuis l'époque où il résidait à Refuge.
Voilà pour ce qui s'est passé avant cette nuit, la nuit dernière.
Hier matin, j'ai reçu une brusque invitation à dîner avec le prince. Méfiant, j'ai alors envoyé un fidèle serviteur de la Maison Dres pour espionner le palais et me rapporter tout ce qui pourrait paraître suspect. Juste avant le dîner, il vint me raconter ce qu'il avait vu.
Un homme encapuchonné et vêtu de haillons avait été admis au palais, où il était resté un certain temps. À son départ, mon serviteur réussit à apercevoir son visage sous le manteau... Il s'agissait d'un alchimiste de sinistre réputation, connu comme l'un des plus grands fournisseurs de poison de la région. Fin observateur, mon serviteur remarqua que, lorsqu'il était entré au palais, l'alchimiste traînait derrière lui une odeur de vil-blé, de vert-amer et de quelque chose de sucré. Quand il repartit, il n'y avait plus d'odeur.
Il en avait déduit la même chose que moi : le prince s'était procuré des ingrédients pour préparer un poison. Le vert-amer est déjà mortel lorsqu'il est mangé cru, mais les autres ingrédients suggéraient quelque chose de plus subtil. Comme Votre Seigneurie Impie peut s'en douter, je me rendis au dîner ce soir-là, prêt à toute éventualité.
Tous les conseillers du prince Helseth étaient présents et je remarquai que tous semblaient nerveux. Bien naturellement, je pensais être en plein dans un nid d'espions et tous semblaient au courant de la mystérieuse entrevue du prince. Certains d'entre eux étaient probablement au courant de la visite de l'alchimiste, tandis que les autres s'inquiétaient simplement de la nature de la convocation du prince. D'autres encore réagissaient inconsciemment à la nervosité de leurs camarades mieux informés qu'eux.
Le prince, cependant, était en bonne disposition et il détendit l'atmosphère. À neuf heures, nous nous rendîmes tous dans la salle à manger où le festin avait été préparé. Et quel festin ! Grappes au miel, civets, viande rôtie accompagnée de différentes sauces, et toutes sortes de poissons et de volailles préparés avec art. À nos places étaient disposés des flacons en cristal et en or ; remplis de vin, de flin, de shein et de mazte à déguster en fonction des plats. Aussi attrayants que pouvaient être tous ces effluves, je ne pus m'empêcher de penser qu'on pouvait facilement dissimuler un poison dans une telle débauche d'épices et de saveurs.
Pendant tout le repas, je fis semblant de manger et de boire, mais je me montrai prudent et n'avalai rien. Finalement, on débarrassa les plats et une soupière de bouillon épicé fut placée au centre de la table. Le serviteur qui l'avait apportée se retira et ferma la porte derrière lui.
- Quelle odeur divine, mon prince, dit Kölgar la Nordique. Mais je ne peux plus rien avaler.
- Votre Altesse, ajoutai-je sur un ton faussement amical, feignant une légère ivresse. Vous savez que tout le monde à cette table mourrait sans hésitation pour vous permettre de vous asseoir sur le trône de Morrowind, mais est-il vraiment nécessaire de nous empiffrer jusqu'à ce que mort s'ensuive ?
Les autres convives acquiescèrent en marmonnant. Le prince Helseth se mit à sourire. Je vous jure, mon sombre seigneur, par Vaermina le Pourvoyeur, que même vous n'avez jamais vu un tel sourire.
- Comme c'est amusant. Voyez-vous, j'ai reçu la visite d'un alchimiste aujourd'hui, comme certains d'entre vous le savent sûrement. Il m'a montré comment créer un merveilleux poison et son antidote. Une puissante potion convenant parfaitement à mes desseins, car une fois ingérée, aucun sortilège de soin ne peut en annuler les effets. Seul l'antidote contenu dans la soupière peut vous sauver d'une mort certaine. Et quelle mort, d'après ce que j'ai entendu dire ! Je suis impatient de voir si ses effets sont semblables à ce que m'a décrit l'alchimiste. Cela devrait être horriblement douloureux pour ceux qui en sont les victimes, mais assez distrayant.
Personne ne dit mot. Je pouvais sentir mon coeur battre dans ma poitrine.
- Votre Altesse, dit Allarat, le Dunmer que je suspectais d'être lié au Temple. Avez-vous empoisonné quelqu'un à cette table ?
- Vous êtes très perspicace, Allarat, répondit le prince Helseth, en jetant un regard à chacun des convives. Ce n'est pas étonnant que j'apprécie autant vos conseils. D'ailleurs, j'apprécie tous ceux qui se trouvent ici. Il serait peut-être plus simple de vous dire qui je n'ai pas empoisonné. Je n'ai pas empoisonné ceux qui ne servent qu'un seul maître, ceux qui me sont sincèrement fidèles. Je n'ai pas empoisonné ceux qui veulent voir le roi Helseth accéder au trône de Morrowind. Je n'ai pas empoisonné ceux qui ne sont pas des espions de l'Empire, du Temple, de la Maison Telvanni, de la Maison Redoran, de la Maison Indoril ou de la Maison Dres.
Votre Noire Seigneurie... Il m'a regardé droit dans les yeux en prononçant ces derniers mots. J'en suis persuadé. Je suis entraîné à ne pas laisser les expressions de mon visage me trahir, mais je me suis immédiatement mis à penser à toutes les rencontres secrètes que j'avais eues, à tous les messages codés que je vous avais envoyés à vous et à la Maison. Que pouvait-il savoir ? Que pouvait-il soupçonner, même sans certitude aucune ?
Mon cœur se mit à battre encore plus fort. Était-ce ma peur ou le poison ? Je n'osais rien dire, certain que ma voix trahirait mon apparence sereine.
- Ceux qui me sont fidèles, qui souhaitent la mort de mes ennemis, peuvent se demander comment je puis être certain que le poison a bien été avalé. Est-il possible que le coupable ou, oserai-je dire, les coupables se soient montrés méfiants et n'aient fait que feindre de manger et de boire ? Bien entendu. Mais même le plus habile des acteurs doit porter un verre à ses lèvres ou faire semblant de manger avec des couverts vides. La nourriture n'était pas empoisonnée, voyez-vous. Les verres et les couverts, eux, l'étaient. Si vous n'avez rien mangé par crainte, vous êtes tout de même empoisonnés et, en plus, vous avez raté d'excellents plats.
La sueur commençait à perler sur mon visage et je me détournai du prince pour qu'il ne s'en rende pas compte. Tous mes collègues étaient figés dans leur fauteuil. De Kölgar, blanche de terreur, à Kema Inebbe, visiblement secoué, en passant par Allarat au front plissé et à Burgess au regard froid comme une statue.
Les questions fusaient dans mon esprit. Le conseil du prince était-il entièrement composé d'espions ? N'y avait-il personne de loyal à cette table ? Puis je me dis, et si je n'étais pas moi-même un espion, Helseth serait-il vraiment capable de le savoir ? Nuls mieux que ses conseillers ne connaissaient la paranoïa et l'ambition du prince. Si je n'avais pas été un espion de la Maison Dres, aurais-je été en sécurité pour autant ? Un individu loyal pouvait-il avoir été empoisonné à cause d'une erreur de jugement ?
Les autres devaient penser la même chose, qu'ils aient été loyaux ou pas.
La voix du prince interrompit un instant mes pensées débridées :
- Le poison agit rapidement. Si l'antidote n'est pas pris dans moins d'une minute, il y aura des morts à cette table.
Je ne parvenais pas à déterminer si j'avais été empoisonné ou non. Mon estomac me faisait souffrir, mais cela venait peut-être du fait que je n'avais rien avalé de ce somptueux banquet. Mon cœur cognait dans ma poitrine et j'eus l'impression de sentir un goût de racine de Trama sur mes lèvres. Encore une fois, était-ce le poison ou la peur ?
- Ce sont les dernières paroles que vous entendrez si vous avez été déloyaux envers moi, dit le prince Helseth avec ce maudit sourire, en observant ses conseillers s'agiter sur leur fauteuil. Prenez l'antidote et vous vivrez.
Pouvais-je le croire ? Je me remémorais ce que je savais du prince et de son caractère. Exécuterait-il un espion qui se dévoilerait devant sa cour ? Ou le renverrait-il à ses maîtres ? Le prince était sans pitié, mais les deux possibilités étaient envisageables. Tout ce dîner avait sûrement été orchestré pour créer une atmosphère de peur. Que diraient mes ancêtres si je les rejoignais après m'être assis à une table et être mort empoisonné ? Que diraient-ils si je prenais l'antidote, que j'avouais mon allégeance envers vous et la Maison Dres et que j'étais sommairement exécuté ? Et, je dois l'avouer, je pensais à ce que vous pourriez me faire après ma mort.
J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne vis même pas Burgess sauter de son siège. Je ne m'en rendis compte que lorsque je le vis prendre la soupière et avaler voracement le liquide qui s'y trouvait. Il y avait des gardes tout autour, mais je ne me souvenais pas de les avoir vus entrer.
- Burgess, dit le prince Helseth, souriant toujours. Vous avez passé quelque temps à la Porte des Âmes. Maison Redoran ?
- Vous ne saviez pas ? répliqua Burgess en éclatant d'un rire amer. Je ne travaille pas pour une Maison, mais pour votre belle-sœur, la reine de Refuge. Je l'ai toujours servie. Par Akatosh, vous m'avez empoisonné parce que vous pensiez que je travaillais pour une bande de maudits Elfes noirs ?
- Plus ou moins, répondit le prince. Je ne savais pas pour qui vous travailliez et je n'étais même pas certain que vous étiez un espion. Mais là où vous avez tort, c'est en m'accusant de vous avoir empoisonné. Vous l'avez fait vous-même en buvant à la soupière.
Votre Noire Seigneurie, je préfère vous
épargner les détails de la mort de Burgess. Je sais que vous avez vu beaucoup de choses au cours de votre très longue existence, mais croyez-moi, mieux vaut que vous ne sachiez pas comment il périt. Je voudrais pouvoir effacer de ma mémoire le souvenir de son agonie.
Le conseil fut dissous peu de temps après. J'ignore si le prince Helseth sait que je suis un espion. J'ignore combien d'autres cette nuit-là, la nuit dernière, étaient sur le point de boire à la soupière avant que Burgess ne le fasse. Je sais simplement que si le prince ne me soupçonne pas encore, cela viendra. Je ne peux le battre à ce jeu qu'il a appris à maîtriser, il y a longtemps, à la cour de Refuge, et je supplie Votre Altesse Impie, sombre seigneur Dhaunayne, de peser sur la Maison Dres afin de me libérer de cette charge.
Note de l'éditeur :
Bien entendu, la signature de cet espion anonyme n'apparaît sur aucune copie de la lettre.
Apparitions[]
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Tout crédit leur revient donc pour les éléments empruntés à leur travail.
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